Libère ton potentiel, à bas la victime. Faida s’interroge, 2ème partie

Article : Libère ton potentiel, à bas la victime. Faida s’interroge, 2ème partie
Crédit:
4 décembre 2015

Libère ton potentiel, à bas la victime. Faida s’interroge, 2ème partie

WAYA, chasser la peur, credo du militant congolais. Dans nos paniers ne se trouvent plus des chocolats mais de l'armure pour abattre la bête.
…WAYA, chasser la peur, credo du militant congolais. Dans nos paniers ne se trouvent plus des chocolats mais de l’armure pour abattre la bête… La voix de l’espoir , Goma. 

Cher (e) lecteur (rice), la série de billets se rapportant à mon aventure (positive et sérieuse) dans la politique se poursuit.  A quand les élections, FAIDA s’interroge, 2ème partie. Pour rappel, la première partie est disponible ici. Excellente lecture je te souhaite. 

Quels sont les motivations derrière ma candidature?

Il est dit que« Pour bien défendre une cause, il faut la connaître à fond. Mesurer les conséquences de son manque et projeter des solutions adaptées. »

J’avais 8 ans en 1996, lorsque je me suis retrouvée avec des baluchons sur la tête et portant ma petite sœur d’un an au dos. La guerre « de libération » était déclarée. Nous avons fait plus de 60 km à pieds. Des conditions extrêmement difficiles pour l’enfant que j’étais. Sur le chemin, bombes, les retentissements des balles, la déflagration des grenades emportaient des enfants, des adultes et des vieillards indistinctement. Je n’ai jamais compris pourquoi et comment j’ai survécu à tout cela. Le destin certainement !

… si petite et frêle que j’étais, j’ai dû endurer la marche que nous imposait la quête de survie …
Arrivée à Luchiga (Kalehe), j’ai fait une forte crise de malaria et de fièvre. Aucun médecin ni centre soignant dans les parages. Dieu est grand, mes chers parents, j’avoue qu’en ce jour je réalise que je leur dois tout, car ils m’ont sauvé la vie, m’ont donné une cure, je n’oublierais jamais, une série de 10 comprimés à avaler d’un coup chaque trois heures pour essayer de me sauver… hommage à eux ce jour, l’histoire est longue, je vous résume l’essentiel. Oui j’ai survécu.

Depuis cette marche vers l’inconnu j’ai fait mon bonhomme de chemin. Je me suis découverte, je me suis formée. J’ai essayé de vivres mes rêves, de réaliser des projets. Sur ce parcours j’ai parfois eu peur, j’ai fait des erreurs, j’ai trébuché aussi mais je me suis aussi relevée. J’ai appris et je me suis construite. Maintenant forte de toutes ces expériences, je voudrais apporter ma voix au forum de la construction de la paix. Nous avons tous assez pleuré, il est temps d’apporter des solutions et des réponses.

A suivre …

Partagez

Commentaires